7 heures. Bernardo le guide de montagne, vient me récupérer. Dans la voiture, 2 allemands, Helmut et Roman, pas l'air d'être de grands sportifs. Ce qui m'embête d'entrée c'est que avec un guide et 3 clients, si il y en a un qui flanche, c'est tout le groupe qui redescend... mauvais plan !
Dans le même ordre d'idée, Bernardo : c'est un joyeux laron de 120kg sur 1,60m de haut, mais lors du passage à la cabane des guardaparques il lache innocement "de toute façon on va pas beaucoup plus haut que le refuge...!". Nein nein mein freund... Ich bin nicht d'accord, mais pour l'instant je suis docilement le groupe.
9 heures. En route vers le refuge alors que le vent se lève, froid et pénétrant. Le rythme est correct, me serais-je trompé sur les 2 collègues ? Alors que nous progressons, le vent devient plus intense, les nuages s'amassent, la neige nous fouette le visage. Nous laissons pas mal de forces avant d'atteindre le refuge RIM26 à 2200m, on est pourtant loin de ce qu'on pourrait considérer comme des conditions difficiles sur cette montagne. Il y a 8 jours un espagnol s'est perdu... on cherche encore !
13h. Refuge, 2 militaires de garde s'y emmerdent sec en écoutant leur radio grésillante. Nous partagerons la soupe avec eux avant d'enfiler les boules Quies pour une sieste réparatrice.
Dans l'après-midi le vent atteint les 100km/h et cet andouille de guide est tout sourire... avec ce temps il n'aura pas besoin de transpirer mais encaissera tout de même le gros lot.
20h, l'ombre du volcan se projette sur le collines voisines et le lac Tromen se découpe sous les nuages.
Keine chance Bernado... à 23h le vent ist kaput ! Cette fois c'est moi qui rigole !
1 commentaire:
salut
de retour après une période sans consultation.
Pour les paysages de Tolkien je dirai que la NZ a beaucoup donné.
Toujours en forme et félé mais on a plus de donné biologique comme masse corporelle...
Sinon hiver calme à Antony
A bientôt
Olivier
PS toujours pas de mail perso
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