31 mai 2006

Jour 304 - Toulouse

Vivre, c'est faire de nos rêves des souvenirs.
Sylvain Tesson

Ce blog était censé être un moyen de diffuser de temps en temps des nouvelles des Amériques. Il est allé bien plus loin que je n'aurais pensé.
Petit à petit, il est devenu le véritable journal de bord de ce périple. Il me servira (me sert déjà !) à me souvenir de ces instants vécus intensément mais dont la permanence est terriblement éphémère.

A ceux qui hésitent à se lancer dans l'aventure...

N'hésitez pas, foncez. Le plus dur est de lâcher cette illusion de confort ou de sécurité occidentale, de règler quelques affaires administrative et le reste... c'est que du bonheur (pas que du plaisir, mais un vrai bonheur !). A ceux qui pensent que c'est une perte de temps, voici un proverbe africain simple : "si tu n'étudies pas, voyage !".
La "Grande Traversée des Andes"... est indiscutablement le diplôme dont je suis le plus fier !

Et si ces quelques lignes, à la publication plus ou moins régulière vous ont fait voyager... maintenant à vous de me faire rêver !


Je sais, d'expérience, que courir le monde ne sert qu'à tuer le temps.
On revient aussi insatisfait qu’on est parti.
Il faut faire quelque chose de plus.
Ella Maillart

2 commentaires:

Anonyme a dit…

... Encore moi. J'espère sincèrement que tu persisteras à penser que le plus dur c'est de prendre la décision de partir. Pour moi, ce fut relativement facile. En revanche, et toujours à mes yeux, le plus dur c'est d'avoir laché les bagages pour vivre fort et pour vivre quelque chose qui ressemble à ce que l'on est vraiment et au bout du compte... RENTRER !
Good luck TRONCO !
Signé, l'exhibitionniste du Llullaillaco...

Anonyme a dit…

Lorsque j'ai découvert ton blog et celui de Guillaume, j'avais déjà le projet de faire un petit séjour au Chili... la lecture quotidienne de vos péritpéties m'ont donnés envie d'aller plus loin.. j'ai le reve comme vous de partir pendant plusieurs mois, sans me soucier de ce que je ferai demain, sans tout plannifier à l'avance comme je l'ai fait pour le Chili cette année (seulement 3 semaines).. mais il faut trouver le courage de tout lacher, boulot, appart, famille.. on est tellement persuadé qu'il faut avoir tout çà en France pour etre quelqu'un, que l'idée de lacher tout çà fait un peu peur. Mais en meme temps, on se dit : "si d'autres l'ont fait, pourquoi pas moi?!" Alors on y réfléchit, et peut etre qu'un jour on prendra notre courage à deux mains et on se lancera..
En tous cas, merci d'avoir tenu à jour ton "journal de bord"... un rêve en temps réel.. et repars bientot pour nous faire à nouveau rêver..merci..

Pocahontas