Le repos d'hier a été sacrément réparateur. Sans me presser, je me mets en route alors que soleil est déjà haut dans le ciel.
Le chemin s'étire doucement vers le bout de la vallée et sans m'en rendre compte me voila en train de cavaler et de discuter avec les chevaux et bourricots (tout va bien !).
Alors que le col approche, une vallée s'ouvre sur ma gauche et dévoile lentement les sommets quasi-himalayens du Sacsarayoc (appelé également Pumasillo, culminant à 6070m).
Impossible d'avancer ! A chaque pas, il faut que je me retourne pour profiter de cette vue ! Le col est en vue et on dirait le l'air frais et plus léger me donne des ailes !
Paso Apacheta 4660m, pas le moindre brin d'herbe. Le Salcantay apparait furtivement entre les nuages, majestueux et rarement vaincu. Mes compagnons de route viennent juste de démarrer la montée alors que je bascule dans la vallée de Totora.
Grande partie de la descente se fera dans les nuages, Lobo me précèdant de quelques mètres.
14h, les premiers hameaux de Totora et la végétation se fait plus dense. Quelques gamins s'approchent et me proposent une partie de foot... banzaï !
15h, toujours pas de hollandais en vue. Qu'importe, José m'a indiqué le campement habituel un peu plus bas dans la vallée. Je m'y installe confortablement à l'écart des maisons, sous l'oeil intrigé des canards qui sortent de leur mare en file indienne (Inca ?).
Finalement j'aperçois Gustavo en train de ferrer une des mûles, le moment de lui donner un coup de main et de prendre un cours de maréchal ferrand.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire