05 octobre 2005

Jour 68 - Bogotá - N 4.60005º W 74.06858º

Montserrate, c'est le "sacré coeur" version Bogotá. A 3500m, on accéde par funiculaire à cette église (trés trés moche !) qui surplombe la ville. La vue est spectaculaire, mais un inévitable nuage de pollution m'empéche de prendre toute la dimension de cette mégalopole.
En milieu d'aprés midi, je rejoins Roberto à un meeting improvisé de défense des indiens Uwa. Une compagnie pétrolière vient de découvrir un gisement de pètrole sur leurs terres. Le cacique d'une tribu est plutôt remonté et durant la réunion avec les officiels, n'a pas retenu ses mots. Roberto est paniqué, depuis plus de 10 ans qu'il est dans la région du Cocuy, il connait les principes de la guérilla et ceux de la pseudo-guérilla (les sbires du gouvernement !)... d'abord on tire, aprés on discute ! Pour lui le cacique devrait la fermer au risque de prendre une bastos entre les omoplates !
Nous quittons cette petite réunion pour nous rendre chez son frére. Il y a un an, il habitait Carcassonne ! Aujourd'hui il a l'honneur de réparer les conneries de Fabio (le boss de Roberto) qui a fusillé un fichier Word de 250 pages... Opération Rescate ! Les choses avances bien, mais il semble que je viens de e trouver une occupation pour demain matin !
Aprés avoir pratiqué un peut de français, nous prenns la route, direction la cabane perchée dans les hauteurs de Bogotá... Génial! drapeaux de prières tibétains et matériel d'expédition sont mis en scéne dans ce loft campagnard. Ceci dit Hermano, ça péle !

Invité surprise : Cristóbal Von Rothkirsch... comme sont nom l'indique, il est colombien et photographe professionnel. C'est son anniversaire et nous avons droit à une mini-projection en avant première de son futur bouquin sur le Guatemala... quel oeil !

Nous échangeons des infos sur le guatemala (il va à Nebaj et n'a pas de guide...) et sur les sites incontournables de la Colombie. Les échanges sont simples, sincéres et... arrosé d'un bon ptit vin chilien que j'ai dégotté en vitesse, pendant que John Mayall and the Bluesbreakers distillent un jam d'anthologie (NYC 1972) !

Ça faisait un bail que je ne m'étais pas senti aussi à l'aise... comme si on se connaissait depuis toujours.

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