Dimanche. Quito est une ville morte jusqu'en milieu de journée. Dans la ville nouvelle en bordure du parc des peintres vendent leurs tableaux... quelques uns sont intéressants mais la majorité sont des copies ou des repros industrielles. Sensation bizarre, seuls quelques mendiants, ivrognes et gardes devant certains commerces ... glauque.Mise á jour du blog et retour á l'hotel... German appelle pour me demander si l'on pouvait décaler l'ascencion d'une journée. La neige de vendredi dernier complique l'accés á la face sud, assez peu fréquentée.
Ce soir au menu de l'hotel "coq au vin" succulent... Secret Garden est vraiment une adresse á recommander, cependant...
Cependant personne de parle espagnol ici, j'ai l'impression d'etre sur une ile anglo-saxonne au milieu de l'Equateur et ce pourrait etre n'importe ou sur la planete. La majorite des touristes (peut de voyageurs... je vous expliquerais la différence) font une pause ici avant de decoller vers les Galapagos... 1000 á 1500 $ la semaine !
Apres la Colombie, l'Equateur me laisse sur ma faim. Pas en ce qui concerne les montagnes et les paysages bien sur, mais les rencontres sont moins aisées et j'ai la sensation de passer completement á cote de la réalité sociale de ce pays. Il faudra etre patient... qui sait, je rencontrerais peut-etre un(e) yeti sympa sur le Cotopaxi ! En attendant,je me plonge dans la lecture de "Huasipungo" de Jorge Icaza, une œuvre bouleversante et effrayante de réalisme, malheureusement non traduite, qui narre le sort réservé aux Indiens au début du siècle par l'arrogante bourgeoisie hispanique.
Le huasipungo, c'est le petit lopin de terre concédé aux indiens par les latifundistes, le symbole de leur servitude.
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