03 décembre 2005

Jour 128 - Lima - S 12.0780º W 77.0401º

Inconfortable nuit de bus à destination de Lima ou je débarque à 5h du mat'. Tout est calme, très peu de circulation, surprenant pour une capitale de cette taille.
Un taxi me dépose à 100 à l'heure au terminal du centre ville. Je dispose de 6 heures pour faire un tour et trouver une pharmacie pour calmer les crampes d'estomac. A 10 heures, le centre ville se réveille à peine... surpenant.
12h. Second bus en direction de Nazca. Il faut près de 2 heures pour sortir de la zone urbaine de Lima. La route passe entre la côte pacifique et les bidonvilles, au milieu du sable et des déchets plastiques omniprésents. Ici il est rare de voir les étoiles. Une brume permanente, de luminosité désagréable masque le ciel 6 mois par an.
La route se poursuit, monotone au milieu du désert, par de grande étendues planes et quelquesfois quelques reliefs... mais toujours les déchets emportes par le vent.... lamentable !

Au bout de 8 heures, Nazca.
Un rêve de gosse. Je devais avoir 9 ou 10 ans, un reportage sur Maria Reiche montrait cette femme obstinée en train de balayer le désert pour faire ressortir ces lignes mystérieuses qui s'étendent sur des kilomètres carrés de sable et de caillasse.
A cette heure ci la ville ne ressemble à rien de sympa. Je termine à l'hotel Alegria, a priori calme.
Les péruviens commencent sérieusement à m'exaspérer. Rien, absolument rien ne dépasse le niveau "médiocre". Ni la bouffe, ni le service et surtout pas la politesse... j'en resterais là pour l'instant. Mention "Excellent" cependant pour cette incroyable aptitude à mentir, à prendre tout les étrangers pour des Gringos lobotomisés pleins de fric. Le fait de parler espagnol me permet de les remettre dans leur 22 et plus d'un est resté con... pas sûr qu'ils aient compris ce que je disais.
Bon, on va essayer de se reposer, même si la présence d'un bus à 5m de ma piaule ne présage rien d'autre qu'un réveil plus que matinal et désagréable.

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