10 décembre 2005

Jour 132 - Sangalle - S 15.59600° W 71.97717°

Démarrage en douceur. Les guides nous disent qu'il faut 3 à 4 heures pour rejoindre Sangalle, plus connu sous le nom évocateur d'Oasis ! Ce coin de paradis est en fait un village abandonné suite à une maladie des arbres fruitiers. Les gens qui vivaient là, n'ayant plus de moyen de subsistance sont partis vers Cabanaconde... ou plu loin.Nous débarquons au "Paraiso" après 2 petites heures de marche... faut croire que les clients des agences débarquent en chaise roulante !
4 petits cabanons de roseau et une piscine de rêve, alimentée par une source à 26ºC... le tout pour 2e€ la nuit (en plus on partira sans payer... pas fait exprés... promis!)... indescent. Je fais la connaissance de Doug, un jeune américain dynamique., à l'enthousiasme contagieux. Il vient de terminer un projet d'installation d'eau potable dans la cordillière noire en face de Huaraz.
Le sagouin, il connait tous les treks de la cordillière blanche et sa liste de sommets gravis me laisse bouche bée... Comme il connait un peu le Quechua, avons une discussion trés interssante sur les comportement des indigènes. Notament cette incapacité à conceptualiser ou à formaliser des choses abstraites. Aprés 2 ans de vie au sein d'un village de montagne, il confirme ces points. Les quechuas ne savent pas enseigner, impossible ! Fait singulier, les termes "enseigner" et "savoir" ne font qu'un en Quechua... en poussant le raisonnement, nous aboutissons à la conclusion que le language structure la pensée et que la relative pauvreté de la langue Quechua est un frein à la transnission et à l'amélioration des connaissances dans cs régions. Ce point rejoint certains des commentaires que me faisaient les paysans equatoriens sur les prtiques agricoles inchangées depuis des cenaines d'années. A méditer.

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