14 janvier 2006

Jour 168 - Laguna Ilòn - S 41.19095º W 71.73022º

Départ à 8h30 depuis le Club Andino (fallait réservé mais j'ai de la chance!) vers le site magique de Pampa Linda, au pied du Cerro Tronador, plus haute montagne des environs (3447m). La route est déja un régal, au bord des lacs verts, entre les arbres.
La journée ne s'annonce pas fabuleuse, mais en Patagonie il faut toujours tenter sa chance.
Passage au bureau des "guardaparques". Les responsables du parc inspectent le matériel de chaque randonneur, afin de garantir un minimum de sécurité. Initiative louable, mais je reste tout de même effrayé de les voir donner leur bénediction à 2 jeunes en baskets avec une tente de chez Toys'r Us qui prévoient une virée de 3 jours alors que le ciel se couvre et ne laisse présager que du gros gros temps.
En ce qui me concerne, avec le OK de la demoiselle du parc, ce sera direction Laguna Ilòn à 5 heures de marche.
Surprise ! une rivière à traverser. L'eau descend tout droit des glaciers ...soit ! Je m'y enfonce jusqu'à mi-cuisse, poussé par le courant, pied nu sur les galets en débitant dents serrées, absolument tout les jurons que je connais !
Vite on se rhabille ! Il commence à pleuvoir de plus en plus fort. L'ascencion sur un chemin détrempé au mileu des bambous est de plus en plus acrobatique. Je croise 3 groupes qui rebroussent chemin, trempés jusqu'aux os et noirs de boue, les filles en larmes mortes de trouille ! Qu'est ce que c'est cool de se balader seul et de pouvoir faire ces folies !
La pente se fait vraiment raide et je me dis que les guardaparques sont vraiment inconscients : sans chaussures adaptés c'est une vraie tuerie.

Enfin j'atteinds la vallée de cette maudite lagune. Un vrai marécage mais qu'importe, j'ai déja 2 litres de flotte dans les bottes. Sous le déluge, au bout d'un temps qui me semble infini, j'aperçois la lagune... noire, glauque ! Le plan (basique) que l'on m'a remis plus tôt laisse à croire que le refuge est à l'autre extrêmité du lac... dernier effort avant de se sécher.

Pas de bol ! Au bout d'un heure supplémentaire, au milieu d'un guet, durant une petite accalmie je sors ma "vraie" carte et constate (Put@#~!) que la cabane est à 2 pas de là ou j'étais ! Il fallait marcher 50m sur le sable, mais toutes les traces étaient effacées... grrrr !
Retour à la case départ, au pas de course et chocolat entre les dents car au bout de 5 heures, je sens que l'hypothermie n'est pas loin.
Enfin cette maudite cabane ! Petit, sale, froid, ce que l'on fait de mieux dans le style. Priorité : s'habiller de vêtements secs et faire du café.
Quelle chance, il y a un peu de bois sec et un poêle sommaire pour me réchauffer. En 1 heure mes vêtements sont secs et je peux me préparer tranquillement une bonne plâtrée de riz avant d'enfiler le sac de couchage, avec une petite chanson en tête... 2, 3 " ma cabane au Canada est perdue au fond des bois...!"

3 commentaires:

Anonyme a dit…

t'es trop beau!!! j'adore cette photo devant la cabane!!on dirais vraiment un mélange de décor de Tolkien et de blanche neige et les sept nains!!!D'ailleurs tu ressembles un chouia a ( pas grincheux, pas timide...) Peut etre simplet !!!hi hi hi !!!allez va le prends pas mal , t'es beau !!!
bisous Moustic

Anonyme a dit…

ola fabrisio el regalo q nos dejaste estuvo muy lindo a mi pap le gusto la pajina q nos dejaste estas foto de valparaiso ect.....



el q te esta escriviendo es el ijo mas chico el pablo ami me encanto tu forma de ser y eres muy sinpatico te reias por todo loq te desian por eso eres tan si paticos

mmmmmmmmmmmm

y te ceria das muchas grasias por q te cedaste aci en mni casa y ojala q vuelvas un dia para aka por q me caiste muy muy muy bnbnbnbnnb iijijijijiji


ojala q estes muy bnnbnb en tu prosimo viaje ya xao q estes bnbnbnbn

Anonyme a dit…

xao pablo a y mi msn es elias_alboadictos@hotmail.com agregame en tu cuenta fabrisio