Plutôt que de remonter la carretera austral par la route, je me décide à prendre de l'altitude.
Puerto Natales dort encore, le soleil se lève à peine et les vitres du bus se couvrent de buée.
Aéroport de Punta Arenas. Quelques heures d'attente puis direction Puerto Montt ou nous faisons une halte de 20 minutes avant de repartir vers Santiago.
Aterrisage. 24°C, quel changement ! Mais c'est surtout le rythme qui change. Ça klaxonne, ça freine, ça court dans tous les sens ! J'veux retourner dans la pampa, vite !
Je trouve à crêcher dans le quartier Brasil, qui me rapelle furieusement l'Eixample à Barcelone dans les années 90.
Mélange hétéroclite de façades moderniste et d'immeubles plus récents, égalements recouverts d'une bonne couche de suie à l'oxyde de carbone.
Revenons au vol.
Pas les meilleures conditions de visibilité mais tout de même. Les "campos de hielo" nord et sud sont impressionnants, immaculés, crevassés (ce qui rend leur traversée perilleuse ) avec leur multiples glaciers. L'avion passe à la verticale de Tortel. Je reconnais parfaitement le village, la route et l'embranchement vers Yungay... l'endroit exact ou j'avais passé une super nuit dans la brume de la vallée !
Plus loin, le ciel se couvre et il impossible de distinguer quoi que ce soit jusqu'à la région de Santiago.
Ce qui frappe le plus c'est cette masse grise : l'énorme nuage de pollution au dessus de la ville, qui masque les Andes en arriére plan... beurk !
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