01 mars 2006

Jour 217 - Mendoza - S 32.8895º W 68.8443º

Triplette in the pocket ! 3 sommets en 4 jours... I love that!
Il est temps de remballer la tente, en prenant soin d'évacuer la neige tombée cette nuit. C'était la première neige de l'année. D'ici une semaine le refuge sera démonté pour l'hiver.

10h30 Je fais la bise aux filles et c'est parti pour un scénario "chasse au trésor"

12h05 arrivée au refuge "ski & montaña" 1500m plus bas. Je signale que je descend sans problème et on m'informe qu'un gars de Buenos Aires s'est perdu la nuit dernière sur le San Bernadino (4100m). Désolé je n'ai croisé que 2 gars qui montaient.

12h25 Je croise le 4x4 des secouristes de montagne qui me posent les mêmes questions. "Rien vu, désolé !". Au hasard, je leur demande si ils ne partiraient pas vers la vallée, avec un peu de chance je pourait attraper le bus de 13h30. Encore mieux, Il partent vers Mendoza ! Quel bol !

14h05 Déposé á l'entrée du terminal de bus, je file prendre un billet pour Salta, à 1200 km au nord ! Départ prévu pour 20h30. En cours de route Francisco me dit que pour cette saison 2005/2006, 7000 personnes ont payés leur entrée pour le parc de l'Aconcagua. 5000 avaient la ferme intention de culminer le sommet; 1500 y sont effectivement parvenus et 3 y sont bel et bien restés, dont 1 espagnol de 30 ans qui à fait une crise cardiaque à 10 m du sommet ! Olé!

14h30, billet en poche, je passe à l'hotel deposer mon sac et prendre une douche bien (mais alors bien bien ) méritée.

15h05 Je viens de manger et je m'en vais vous poster ces quelques photos.

18h10 C'est le déluge dehors ! Mendoza est paralysée par un torrent qui traverse la ville. Pied nus, pompes sur l'épaule je m'en vais faire mon sac... en ville c'est un bordel inimaginable.

20h10 Direction le terminal de bus. Miracle, le bus est à l'heure. On charge mon sac et c'est parti pour 18h de route vers le nord.

Un vrai rythme de parisien stressé ! Si j'continu comme ça, j'vais pas avoir de mal à me réacclimater de retour à Paname! Mais chef... il me faudra des vacances, j'suis crevé !

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