07 novembre 2005

jour 101 - Quilotoa - S 0.84826º W 78.91036º

Mise en route à 6h, j'ai juste à traverser la rue pour attraper le bus en direction de Zumbahua (ils ont des noms sympas par ici !) petit village à 70km de Lacatunga. La route s'élève constament et enfin... le Cotopaxi plein cadre !
Sérieusement il faut avoir un problème existentiel pour vouloir grimper ce monstre ! Ben voila, reste à trouver quel est le problème !
Enfin de retour "off road", pas de touristes, même pas de voyageurs... seul avec les autochtones.
La communication devient un petit peu (sans T... bizz Caro !) plus compliquée : un mélange de quechua et de vieil espagnol. On arrive toujours à s'entendre.
Aujourd'hui c'est jour de marché... 45 secondes pour en faire le tour, mais c'est tellement plus intèressant qu'Otavalo et son ambiance calculée. Ici ça fleure bon la banane trop mûre et la viande trop fraîche !
Petit travers touristique cependant, les gosses qui ne connaissent qu'un mot d'espagnol : "regalo", "cadeau" ! Ça m'plait pas ça !
Petit café dans une barraque très peu hygiènique et ça repart !
15 km à pied jusqu'à la lagune de Quilotoa. Un immense cratère et au fond un magnifique lac d'eau alcaline, vert émeraude.
Le temps est de la partie, ciel bleu et petit vent frais... idéal (ça faisait longtemps que j'attendais!). Le paysage est un mélange de volcans érodés et de canyons creusés dans des centaines de métres de cendres volcaniques ... ça s'écroule de toutes parts.
Vers midi j'atteinds le cratère, la vue est saisissante ! Je me décide à y descendre et à chaque pas j'me dis..."tu fais une connerie, faudra remonter !"
Et oui ! le retour fut dur dur !
C'est pas encore fini...
A 16h je récupère mon sac laissé à la petite cafèt' infâme en face du cratère. Il me reste une petite heure de marche au bord du précipice pour trouver le coin idéal où planter la tente... splendide !
A 2m de la tente c'est la falaise et 200m de vide, vue imprenable !
Le soleil se couche, les nuages se colorent et... les Ilinizas font leur apparition, l'un blanc sous la neige, l'autre noir de cendres ! Pendant une demie heure ce sera un spectacle fort dont je ne me lasse pas. AOUUU!
Allez zou, une petite soupe et au lit ! Je m'endors avec le livre ouvert, même pas lu une ligne.

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