11h, du haut de on nid d'aigle j'aperçois le bus au bout de la vallée. Dans ce paysage immobile. d'uin silence absolu, le déplacement de ce petit point blanc est immédiatement perceptible. Sac au dos je vais vers la route en contre-bas, fait signe au bus... qui ne s'arrête pas. J'ai juste le temps de voir Jacques crier quelque chose au chauffeur. 100m plus loin, enfin il s'arrête. Le chauffeur sort, l'air embêté : ya plus de place mais il est est bien obligé de me prendre. Ce que Jacques lui disait en me pointant du doigt c'était "il a son ticket, il a son ticket !" Merci vieux !
Pas le temps de palabrer non plus, le ferry part à 12h et pas question de le rater.
A l'intérieur, rien de dramatique : selon les critères guatémaltèques, il y a encore de la place pour 5 !
En plus du baroudeur-grimpeur-plongeur-retraité, je retrouve quelques visages familiers : Nicolas et Vincent rencontrés à Chiloé et Owen le cycliste qui n'a pas trouvé de voiture pour rejoindre Yungay.C'est l'effet entonnoir : une seule route et des bus qui ne la parcourent qu'une à deux fois par semaine... forcément on se retrouve.
16h, Villa O'Higgins, du nom du libérateur du Chili.
Le village au bout de la route, une centaine de maisons au mileu d'une splendide vallée glaciaire. Impossible d'aller plus loin sur la terre ferme de ce coté de l'Amérique du sud. Alors que les courageux partent camper, Jacques et moi tentons notre chance dans une pension plus sympa que son nom ne le laisserai croire " Apocalipsis 1.3"... c'est d'enfer !
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