Ouch !
Je ne me souviens pas avoir fait la nouba toute la nuit et pourtant ! J'ai la tête dans un étau et je sais pas quel idiot a mis la techno à fond !
Petit déjeuner... tout doucement, en commençant par 500mg de paracétamol, qui font effet au bout de 10 minutes. Si l'aspirine ou le paracétamol sont efficaces, c'est bon signe.
Histoire de ne pas rester à ne rien faire toute la journée, je me décide à partir vers la Hoyada (4700m). Surprise, le fait de bouger améliore singulièrement les choses et comme je dispose de quelques heures de soleil, je pousse plus haut.
2h15 que j'ai quitté El salto. El Portezuelo (5200m) et son incomparable vue sur la face sud de l'Aconcagua. Tout va bien, pas d'essoufleme t exagéré et les pattes qui tiennent bon... on continue !
45 minutes plus tard, contre toute attente, je suis le premier surpris de me retrouver au sommet du Vallecitos. J'évite cependant la petite partie d'escalade, sympa pour se faire peur mais pas vraiment utile maintenant.
Retour au camp.
Je fais la connaisance de Guillermo, un montagnard de Buenos Aires (ça c'est très louche!) qui connait le Llullaillaco, notre prochain objectif. C'est parti pour quelques heures de dicussions montagnistiques : t'as fait tel sommet ? Combien de temps t'as mis ? Combien tu prends de flotte ? Et ta tente, t'en est content !... une liste inépuisable, et je vous raconte pas quand c'est un argentin qui décline les réponses ! Au bout de la 25ème parenthèse j'ai oublié quelle était la question.
Sont cool les argentins pour faire passer le temps : ils parlent, ils parlent et ils sirotent leur maté... à ce train ils passent 8 jours sur le même camp sans s'en rendre compte !
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